samedi 1 novembre 2014

Atelier naturopathie à la crèche parentale des Microdoniens

Atelier Naturopathie // la pharmacie naturelle pour enfants, à la crèche parentale des Microdoniens. 53 rue Albert Dhalenne 93400 Saint-Ouen




EDIT : Un mini CR de cet atelier qui a beaucoup interressé !

Qu’est ce que la naturopathie :
Candice commence par expliquer que la naturopathie est l’ensemble des remèdes proposés pour prévenir et équilibrer le fonctionnement de l’organisme de manière « naturelle ». Ce n’est pas une médecine tout à fait nouvelle, puisque, dans ce cas, la naturopathie fait référence à HIPPOCRATE, médecin grec (vers 460 – vers 370 avant J.-C.).

Elle ne se substitut pas aux visites chez le médecin (généraliste
ou pédiatre, il est à choisir avant tout selon si on le souhaite homéopathe, allopathe..etc). La naturopathie aide et prévient, mais en cas de maladie grave, elle ne remplacera pas la médecine allopathique. C’est juste que les antibiotiques seront plus efficaces s’ils doivent être utilisé occasionnellement, plutôt que fréquemment.
La naturopathie considère l’individu dans sa globalité plutôt que dans son seul symptôme. On ne soigne pas de la même manière tous les rhumes, toutes les maladies.
On regarde le terrain de l’individu, sa corpulence, ses yeux(iridologie), son caractère… On utilise alors une ou plusieures solutions : l’homéopathie, les élixirs floraux, la phytothérapie, les oligo-éléments, pro-biotiques ou actibiotiques, huiles essentielles… etc
En naturopathie, la nutrition occupe la place la plus importante. Le premier soin que l’on peut faire, avant toute chose, c’est de bien se nourrir !

Que faire lors de maladie :
En cas de virus, il ne faut pas forcer l’enfant à manger. Une diète courte est souvent choisie par l’enfant pour lutter et libérer son système digestif. Priorité aux bouillons de légumes, légumes, et jus de légumes.

Attention aux produits laitiers (ils favorisent les sécrétions et les mucosités. Dans certaines pathologies (ORL par exemple) les supprimer pendant 3 ou 4 jours pour observer le résultat. Faire attention aussi dans les cas de maladies chroniques.

Il faut bien faire la différence entre allergies et intolérances. Le système immunitaire de l’enfant n’est totalement achevé que vers 6 ou 7 ans, donc on ne peut pas faire de réels tests avant.

Apparté sur le lait de vache :
De manière générale, on peut dire que le lait de vache est prévu… pour le veau ! Ses molécules sont difficilement assimilables par l’organisme humain, ce n’est donc pas le lait le plus adapté pour notre espèce. En cas d’impossibilité à allaiter, les laits de plus petits animaux, de chèvre et de brebis sont les plus assimilables car leurs molécules sont plus petites. On trouve aussi les hormones en plus faibles quantités. Pour ne pas trop s’étaler sur ce vaste sujet, elle propose de lire un livre qu’elle a écrit «Quels laits pour mon bébé ?» Ed. Le Souffle d’Or.
Il faut penser à regarder si la maladie chronique n’est pas une manifestation de l’organisme à l’intolérance au lait de vache(gastro, pbs ORL, nez qui coule…) car le lait de vache est pro-inflammatoire.
Que l’on choisisse d’exclure le lait d’animaux pour des raisons éthiques, ou écologiques, on peut le remplacer à partir de 6 mois par du lait végétal. Ou bien, tout du moins, alterner. Ne jamais utiliser les laits végétaux en brique, car ils contiennent beaucoup d’eau et de sucre et ne sont pas adaptés aux bébés / enfants. Il faut toujours le choisir en poudre et à réhydrater soi-même.
Le fait de donner du lait végétal à la maison, dans les cas où la crèche et la nounou refusent, minimise tout de même le fait d’être nourri seulement au lait de vache. Varier les apports, c’est déjà un plus !
Le lait de soja est à éviter avant 6 ou 7 ans à cause des affinités endocriniennes (présence de phyto-hormones) et, de plus, il ne facilite pas les pbs de ballonnement (eh
oui, c’est une fève !) Réduire la viande, les oeufs, et les légumineuses, pour préférer le riz, semoule de maïs (polenta), petit épeautre, soupes, bouillons, céréales sans gluten.

Pour rappel, l’OMS préconise allaitement maternel exclusif jusqu’à 6 mois, puis idéalement jusqu’aux deux ans de l’enfant... et après aussi bien sûr !

Les céréales sans gluten sont : Millet, maïs, fonio,
pef, riz, sarrasin, quinoa (qui est en fait une légumineuse), petit épeautre (au gluten non allergisant)… etc attention, l’épeautre (ou grand épeautre) contient du gluten !
Les céréales avec gluten sont : Seigle, avoine, blé, orge, kamut…

Etre vigilant sur les sucres raffinés.
Responsables de l’hyper activité et d’accoutumances, ils ne présentent pas d’intérêts nutritionnels puisqu’ils ont été « blanchis » et privés de leurs fibres naturelles. Les bonbons restent exceptionnels, et il faut éviter les yahourts-desserts sucrés de type « petit f*** », les préparations de petit déjeuner pour bébé type « Bledi***», qui rendent dépendants au produit... et donc à la marque. En plus d’être le premier accès à la dépendance, les sucres font baisser le système immunitaire.
Etre estampillé «bio» est certes un mieux, mais reste cependant contesté.

Matières grasses :
les matières grasses sont essentielles pour le dvp du cerveau. Il faut veiller aux carences en omega 3. On trouve des Omega 3 dans l’huile de colza, huile de cameline, huile de noix (àpd 12 mois), huile de petits poissons, et poissons des mers froides (saumon, flétan..). L’huile se conserve de préférence au frais, et à l’abri de la lumière(sinon elle devient rance) Pour se donner une idée, le lait maternel contient 40 à 50% d’acides gras saturés, puis baisse après 1 an.

Dans une purée de légumes on peut donc rajouter des huiles sans craindre l’obésité, elles ne sont pas « trop riches » comme on pourrait le croire.

La fièvre :
La fièvre est un ‘bon’ symptôme. C’est le principe d’élimination.
Les anticorps se manifestent. Plus l’enfant a de fièvre, plus sa force vitale est vue comme importante.
L’idée n’est donc pas de la stopper brutalement, mais de la faire baisser en n’enlevant pas à l’enfant sa capacité à se défendre seul. L’enfant doit transpirer pour « brûler » les microbes et activer les anticorps. S’il est trop mal, donner des moitié-dose de Dolip***, et accompagner avec de l’homéopathie.(Exemple : Belladonna 9ch ou Chamomilla 9ch), puis redonner si besoin.
En phase de frisson de la fièvre, bien le couvrir pour faire transpirer, puis quand la transpiration est là, le découvrir.
Il est à noter que certaines fièvres sont juste des symptômes
de poussées et croissance et disparaîtront comme elles sont venues. Elles mettent l’enfant à l’épreuve pour qu’il grandisse.

Cas de diarrhées : 
Ne pas arrêter l’allaitement en cas de diarhées. Le lait maternel est digeste, fait pour l’espèce humaine, et donc parfaitement assimilable. 


Comment fortifier le système immunitaire?
Question sur les vaccins :
Jusqu’à 6 ans, le système immunitaire est incomplet. Il ne reconnait pas les virus, et doit donc en rencontrer
beaucoup pour établir un lien et comment les combattre. Les maladies infantiles sont fréquentes et normales.
On peut en effet attendre que l’enfant ait 1 an,ou après. Les pédiatres homéopathes sont souvent peu enclins aux vaccins, ou les font de manière modérée.

Huiles essentielles :
Les huiles essentielles sont un peu trop fortes pour les enfants et ne sont pas préconisées dans cet atelier

Une bonne prévention contre les pbs infectieux consiste à apprendre le plus tôt possible à l’enfant à se moucher correctement.

Conclusion
Après deux heures et demies de discussion, l’atelier prend
fin.

Pour en savoir plus, et connâitre le reste des thèmes abordés ( acti biotiques, pro biotiques, oligo-élements, homéopathie etc), Candice anime des ateliers à Koko cabane dans le 11e arrondissement, ou à l’espace Natbé dans le 13e arrondissement, Paris. Voir son site : http://www.naturopediatrie.com/



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