Projet de crèche parentale "Graine de Tipi"

// Crèche parentale "Graine de Tipi" (6 mois à 3 ans)//

Comment fonctionnera la crèche parentale en quelques points :
- Subventions de la Caf (investissement et fonctionnement)
- Subventions de la Mairie (fonctionnement)
- Le coût de la place par enfant est calculé en fonction du quotient familial Caf (donc des revenus)
- Validation par la PMI du Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis
- Les parents sont associés et fonctionnent sur le modèle d'une crèche parentale (chaque famille s'occupe d'une commission, participe aux réunions mensuelles, effectue une permanence...)
- Les encadrant(e)s sont recruté(e)s selon la place disponible dans le futur local qui conditionne lui-même le nombre d'enfants
- La Mairie nous propose un local sous conditions à négocier, Rue Jules Verne, pour une ouverture en septembre 2016

Extrait du projet pédagogique :

> Un espace d'éveil pour encourager l'initiative et l'autonomie, favoriser son développement en tant que personne.
• En plaçant les besoins du tout-petit au cœur de la structure ;
• En veillant à qualité de l’accueil et de l’intégration ;
• En respectant le rythme de l’enfant ;
• En donnant un soutien actif à la parentalité ;
• En proposant des activités personnalisées visant à permettre l’autonomie du tout-petit ;
• Favoriser les rencontres inter-parentales, et partager nos découvertes;
• Assurer des formations régulières aux professionnels dans des domaines alternatifs (portage, langage de signes adaptés, communication non-violente Faber et Mazslich, pédagogies Loczy, inspirations Montessori, Steiner-Waldorf...).

> Un espace écologique au présent pour l'avenir
• Qualité des repas cuisinés sur place ;
• Produits d’hygiène naturels ;
• Sensibilisation au respect des ressources naturelles ;
• Utilisation de couches lavables et / ou de couches jetables écologiques au quotidien ;
• Gestion responsable des déchets (tris, bac à compost...).

> Un espace bienveillant pour respecter l’enfant et être à l’écoute de ses vrais besoins, pour lui permettre d’être un adulte demain...
• En comprenant ses besoins pour l’aider à les satisfaire grâce à une écoute attentive
• En garantissant un accueil accompagné de repères pour permettre à l’enfant de se sentir sécurisé psychiquement et physiquement ;
• En soutenant l’allaitement ;
• En appliquant au quotidien les bases de la communication non-violente fondées sur le respect mutuel, la bienveillance, et la coopération.

>> Préambule
Avoir conscience de l’importance qu’ont les premières années de vie de l’enfant, c’est comprendre qu’il ne s’agit pas seulement d’assurer les conditions sanitaires pour que l’enfant s’épa-
nouisse. 
Lorsqu’on choisit de faire garder son enfant, on choisit aussi de remettre une part importante des découvertes des ses premières années de vie.
Lorsque le bébé évolue dans des conditions de sécurité affective, il cherche lui-même à développer ses capacités, et il acquiert de cette façon une grande aisance et une autonomie fondée sur la confiance qu’il a en lui.
Le dynamisme interne de l’enfant, et plus particulièrement du bébé ne peut se libérer pleinement que si celui-ci se sent compris.

1 > Motricité 
Sur le dos tous les bébés sont actifs. Le nourrisson passera beaucoup de temps à observer ses mains, ses pieds, ce qui l’entoure, dès lors qu’il est dans une position qu’il maîtrise. Cette position respecte le rythme propre à chaque enfant. Identiquement, pour la position assise ou l’apprentissage de la marche : aucun enfant ne sera posé dans une posi-
tion qu’il ne maîtrise pas.Les objets visant à contraindre l’apprentissage ne seront donc pas utilisés : siège-relax, transats, sièges sauteurs et trotteurs. De même on évitera 
de poser l’enfant assis, ou de le faire marcher avant qu’il ne puisse le faire lui même et à son rythme.
Le plus souvent possible, l’enfant sera laissé pieds-nus, et dans des vêtements confortables.
L’apprentissage spontané, est le meilleur enseignement que chaque adulte est en mesure de donner aux enfants.

2 > Sommeil
Les enfants vont d’une façon échelonnée ou collec-
tive à la sieste. Ils sont endormis avec leur rituel propre, leur « doudou », un rituel collectif éventuellement (ex. : histoire ou comptine).
La sieste n’est pas obligatoire, mais elle est systématiquement proposée après le déjeuner. Elle peut être proposée à tout moment de la journée à un enfant qui le demande, ou qui en a besoin.
Lors du réveil, on propose son retour aux activités avec douceur en commençant doucement à l’enfant de l’aider à s’habiller lorsqu’il y est prêt. Encore une fois le désir de l’enfant est primordial ; il doit avoir la place pour s'exprimer, être écouté entendu et respecté.

3 > soin de l'environnement, et jeux d'imitation
Ce sont des activités de la vie quotidienne conçues comme des jeux adaptés aux enfants.Il prend soin de lui-même en apprenant à se laver les mains, à verser, à déverser, transvaser.
Il s’entraîne à entretenir le matériel en épongeant, en essuyant, en balayant, en arrosant les plantes ...Tous ces exercices vont le rendre autonome et lui faire sentir qu’il est capable, à lui seul, de maintenir l’ordre et d’entretenir son environnement immédiat.

4 > Les repas
Les enfants sont regroupés par tablées avec un adulte à chaque table. Chaque tablée rassemble des enfants selon l’aide dont ils ont besoin (pour se servir, pour finir son assiette, pour boire seul, pour mettre son bavoir lui-même, etc.). Les enfants ont 
à disposition cuillère, fourchette, assiette, biberon ou verre, et un bavoir. Il est important d’être attentif aux moments où l’enfant commence à toucher, puis à tenir son biberon, puis le verre, le morceau de pain, et de ne pas l’empêcher. Cette volonté 
de maîtrise leur appartient, et il faut la laisser se développer.
Servir, mettre le couvert, débarrasser, faire la vaisselle, essuyer la vaisselle, etc. Avant et après les repas, les enfants se lavent les mains. 
Prendre en compte la capacité motrice de l’enfant en lui donnant l’occasion petit à petit au cours de l’année de se servir seul en mettant à sa disposition des ustensiles fonctionnels.
Biberons et verres sont toujours transparents afin que l’enfant puisse voir le contenu. À l’enfant qui ne veut pas manger (souvent les plus petits qui ont parfois des rythmes décalés à cause des petites siestes) au moment proposé, il faudra reconduire la proposition.

5 > Respect du rythme
Respecter l’individualité du petit enfant, c’est aussi prendre en compte son rythme propre au cours de la journée. Ainsi, pour les plus grands, les rites s’établiront et les aideront à se repérer dans le temps au cours de la journée. Pour les plus petits, on s’efforcera de suivre le rythme de chacun, sur tout en ce qui concerne le sommeil, les repas...
Les différents moments de la journée (l’accueil, les activités, le change, la sieste, ...) représentent pour l’enfant des repères spatio-temporels stables et importants qui scindent d’une manière régulière sa journée à la crèche. Il faut veiller à ce que la vie de l’enfant dans la crèche se déroule selon un horaire régulier et sans trop d’imprévus. C’est grâce à cette régularité et à cette stabilité qu’il parvient, avec le temps, à se représenter mentalement la succession temporelle et qu’il peut prévoir, par exemple, ce qui se passe avant et après une activité. Cela le rassure et lui donne confiance.

6 > l'attitude des adultes
L’attitude éducative de l’adulte consiste majoritairement à laisser la libre exploration qu’un enfant choisit de faire seul, ou bien d’assurer la continuité et la concentration dans un jeu de groupe. 
Dans la mesure du possible, l’adulte doit éviter de l’interrompre même si cela est pour le féliciter. Nos attitudes sont trop souvent interventionnistes ...
Un enfant qui fait tomber un objet, et sur lequel l’adulte se précipite pour le lui rendre, se pensera effectivement incapable de le rattraper, et créera chez lui l’idée qu’il aura besoin de l’adulte pour lui donner ce qu’il veut. 
Quand l’adulte leur parle, c’est toujours avec une voix posée et douce. Lorsqu’un enfant agresse un autre enfant (morsures, coups...), on signifie à l’enfant agresseur que l’on « n’est pas d’accord ». 
On ne lui rend pas la pareille pour qu’il comprenne ce que cela fait ! 
Il faut toujours se déplacer vers l’enfant et se mettre à sa hauteur (en s’accroupissant, par exemple) quand on a quelque chose à lui dire. On ne s’adresse pas à lui d’un bout à l’autre de la pièce pas plus qu’on ne se parle, au dessus de la tête des
enfants, d’adulte à adulte. Il est aussi très important de parler «vrai» à l’enfant et de lui parler juste (employer des mots simples sans bêtifier et dire à l’enfant ce que l’on pense, sans lui mentir).
Dans le même ordre d’idée, on évitera d’imposer aux enfants des surnoms même affectueux afin de protéger l’enfant qui éventuellement n’aurait aucun désir de se faire appeler autrement que par son nom, et d’exhiber une relation de laquelle les 
autres enfants pourraient se sentir exclus.
(...)


>>> Pour faire partie de ce projet, merci de contacter Sophie, Aïda ou Cécile en utilisant le formulaire de contact de ce blog.

1 commentaire:

  1. bonjour, je m'installe à saint ouen en septembre prochain avec un bébé qui aura 18 mois et je suis très intéressée par votre projet. amicalement. isabelle

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